Sixième épisode de « La tête dans le flux ».
Nous avons tous le sentiment à divers degrés d’être envahit par le flux informationnel que nous proposent (imposent?) les médias à l’heure de l’Internet ubiquitaire : smartphones hyper-connectés, réseaux sociaux prolixes, informations en temps réel, publicités ciblées etc.
Pour le meilleur et parfois pour le pire, comment nous retrouvons nous dans ce « petit bain » numérique ?
Sommes nous correctement informés sur le fonctionnement de ces nouveaux médias et de l’appétit grandissant des entreprises du web 2.0 pour le big data, ce gigantesque marché de la donnée ?
Sommes nous tributaires de ces innovations numériques, filles de la société de l’information, et qui nous alimentent de plus en plus fortement en données, informations mais aussi connaissances ?
On entend désormais parler d’infobésité, de surcharge cognitive, de saturation informationnelle… autant de termes pour décrire cette accélération constante de l’accès à l’information et la difficulté parfois d’y faire face, de trier les contenus, de les articuler…
Certains penseurs nous invitent à nous accorder des temps de déconnexion, des épisodes en dehors des réseaux, une « diététique de la déconnexion » qui nous permettrait de nous y retrouver parfois, de ne pas se sentir submergé par l’information, par le flux.
D’autres encore parlent d’îlots de décélération, comme des espaces desquels nous pourrions nous recentrer sur l’essentiel et faire des choix en dehors de tout tumulte informationnel.
La tête dans le flux c’est grisant, mais le revers de la médaille de l’hyper connectivité reste encore à définir.
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