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En équipe - Nouveaux Terrains de Formation Carnet de bord 4

Mars 2024 - En équipe ! Les marguerites de l’activité en situation

CB4_EquipeLigueGrandR
Les équipes de la la Ligue de l'Enseignement 85 et du Réseau Grand'R au travail"
CB4_EquipeCJ-mediath
Les équipes de la médiathèque de Guérande et Cap Jeune au travail"

Bon, on en est où dans l’expérimentation là ?

Le 16 février 2024, les équipes ont bien travaillé sur l’animation d’une séquence réflexive et les participant·es étaient « mur·es » pour l’analyse de l’activité…
À ce stade commencent donc les « journées terrain », avec de l’analyse de l’activité.
Cette grande phase durera tout le printemps, avec une petite dizaine d’heure en tout passées par structure, pour :
1) s’approprier la méthodologie d’analyse de l’activité en vue de la formation et s’approprier la logique de parcours de professionnalisation des médiateur·ices numériques
2) produire une analyse de l’activité à partir d’une situation choisie et modéliser dans ses grandes lignes un parcours de professionnalisation.
Il est proposé que les équipes travaillent en autonomie en avril et mai, pour cette production d’analyse de l’activité et de formalisation des supports ad hoc (référentialisation [avec les objectifs pédagogiques] et support de positionnement).

L’analyse de l’activité, pour quoi faire ?

L’analyse de l’activité c’est l’un des 4 jalons obligés d’une AFEST (action de formation en situation de travail).
Elle est introduite dans le processus de création d’une AFEST pour former au travail et non pas uniquement aux ressources associées à une AFEST.

Qu’est ce que ça apporte d’analyser son travail ?

Avant, sans analyse de l’activité, soit on accompagnait le développement de compétence sans document de référence commun (commun à un groupe de professionnel, à un métier) à la compétence visée. Mais on ne savait pas bien à quoi on formait… Soit on se fiait au référentiel de certification ou de formation du métier ou du titre professionnel… On formait alors à un diplôme plus qu’à la réalité d’un métier.
L’AFEST oblige à produire une nouvelle référentialisation, à partir de la situation de travail visée. Ces situations sont organisées en « classe de situations » à gérer dans l’exercice du poste ou métier visé. La référentialisation c’est donc une modélisation de l’activité attendue en situation, et c’est elle qui va permettre de produire les supports de la formation : le positionnement, les objectifs pédagogiques principaux…

L’analyse de l’activité, comment on fait ?

On démarre l’analyse de l’activité par l’observation d’un professionnel en situation de travail réel. On va observer une situation unique d’une certaine classe de situation. C’est à partir d’une situation que l’on peut dénicher l’essentiel, ce qui fait la différence. Il faut aussi organiser un ensemble de moments d’observations, d’entretiens avec les experts ou les novices, qui consistent à documenter l’activité attendue dans cette classe de situation.

« En fonction des choses on n’est pas attentif·ves à la même chose, c’est important d’analyser à plusieur·es » (équipe Ligue de l’Enseignement / Réseau Grand’R)

Ces entretiens et observations s’appuient sur des méthodes et des outils :
• le fameux entretien d’explicitation, vécu en février (cf voir le carnet de bord 3).
• La méthode du sosie
• des temps d’observations
• des échanges entre « pair d’activité »

Ces moments visent le recueil de ce qui fait compétence pour la classe de situation.

Ne pas tomber dans les pièges de l’analyse de l’activité :

Il faut lister en préalable toutes les étapes de l’action. Une question se pose chaque fois que l’on fait de l’analyse de la pratique : Quand commence une activité ? Et quand elle termine ? » (équipe Ligue de l’Enseignement / Réseau Grand’R). Le repérage de ce qui fait que l’activité commence et ce qui fait que l’activité se termine va faire partie de la référentialisation.

Remarque de la Ma.FEST : « Ne confondons pas la situation de travail et la mission toute entière. Le médiateur numérique est en train de « mobiliser les équipes » (ici la situation choisie par l’équipe) sur le numérique pédagogique... ou pas. Quand il fait ça, alors il commence à chaque fois par quelque chose et il termine à chaque fois par quelque chose. Même si on vous répond "mais on le fait tout le temps", c'est vrai et c'est faux en même temps.
Quand on veut former à une situation, on est obligé, artificiellement certes, pour les besoins de la formation, de la mettre sous cloche, de l'analyser... de lui donner un début et une fin... bref, de la modéliser sous forme de fiche-référence ou fiche-compétence. »

Du côté de l’équipe Cap Jeunes et Médiathèque de Guérande…

CB4_MargueriteCJ-mediath

Du côté de la Ligue de l’Enseignement et du Réseau Grand’R…

CB4_MargueriteGrandR
CB4_MargueriteLigue

Suite à cette amorce d’analyse de l’activité, les structures vont devoir s’entraîner et poursuivre le travail de description de l’activité, étape par étape.

[La suite au Carnet de Bord 5 – mai 2024]

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