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Les makers | juin 2013

Ce mois-ci c’est Olivier Heinry qui animait notre chronique radiophonique « La tête dans le flux ». Il nous a parlé des « makers ».

Contrairement à l’infobésité (le big data), phénomène très récent, ou la singularité, phénomène n’ayant pas encore eu lieu, derrière le maker se cache en fait une pratique très ancienne.

Le maker, c’est le cousin du hacker, et son terrain de jeu, son biotope, c’est le fablab.

Si l’on examine le terme de maker lui-même, il s’agit encore une fois d’un terme anglais, un substantif décrivant un individu, bientôt ou presque une profession dérivé du verbe « to make », qui signifie donc faire dans le sens de construire, réaliser, fabriquer. Mais le maker n’en est pas pour autant un fabricant, l’industriel qui produit des objets en masse, ni un constructeur, comme l’est Martin Bouygues, ni un groupe d’artistes au pied léger comme le sont les machines de l’île.

Si l’on examine le maker sur un axe historique, et que l’on remonte à l’âge de Pierre, soit un peu plus de 3,14 milliers d’années avant notre ère, l’ancêtre du maker est sans doute à l’époque un tailleur de silex, un façonneur d’os et de bois, un potier.

Plus proche de nous, l’essor de la métallurgie transforme Pierre en Héphaïstos chez les anciens Grecs, dieu des forges et du feu, fils de Zeus et d’Héra, forgeron boiteux. Il commence sa carrière comme artisan bijoutier, se venge de sa mère en construisant un trône articulé munis de bras enfermant Héra jusqu’à ce qu’elle accorde de la reconnaissance à son fils en l’accueillant sur l’Olympe.

Après l’Antiquité (en tout cas dans le monde occidental) la figure du maker pâlit singulièrement afin de se réincarner dans le maker ultime, et Pierre se rebaptise Leonard de Vinci. Car un maker, c’est un peu tout ça : un concepteur, un dessinateur, un rêveur, un constructeur, un expérimentateur… On voit que les matériaux ont assez peu changé, malgré les changements de nom de Pierre le maker.

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